Canalblog
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Azulah... et voilà!

6 novembre 2004

Et voilà...

Après un mois d'escapade sur canalblog, je décide de retourner sur geocities.

Difficile à expliquer, mais je crois que finalement j'aimais mieux , j'aime mieux, le format "journal", la page que je fais par moi-même, avec tout le temps que cela suppose, mais aussi la liberté que cela me donne. Canalblog était rapide et efficace, mais je ne m'y suis pas sentie tout à fait chez moi. Un peu comme lorsqu'on s'installe quelque temps dans un appartement tout meublé, et que finalement on se rend compte qu'on aimait bien passer du temps à choisir soi-même ses meubles, son décor, ses couleurs. Je ne dis pas que je n'ai pas aimé Canablog et que je n'y reviendrai jamais, faudra venir y jetter un coup d'oeil de temps en tenps. Ce sera mon pied à terre "en ville" alors que geocities restera ma "maison de campagne".

Alors, allez hop! on se retrouve là-bas.

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4 novembre 2004

Nuit et jour

Une autre journée bien remplie. Je croyais pouvoir passer un peu de temps avec ma fille, mais finalement j'ai été partie presque toute la journée et ce soir c'est elle qui n'était pas libre. Demain la course reprend, puis ce week end je suis passablement occupée avec quelques rencontres de comités.

J'ai parlé avec Gnow ce soir, seulement quelques minutes, mais assez longtemps pour apprendre qu'il a finalement reçu le colis que je lui avais envoyé au mois d'août. Je commençais à penser que c'était soit volé, soit perdu. Il semblait ravi du contenu, mais nous n'avons pas pu parler très longtemps, la ligne était très mauvaise, et en plus, il y avait quelques fervents qui faisaient tout un boucan avec leurs musiques  et leurs jacassages, dehors dans toute la ville, alors difficile de s'entendre. L'essentiel est que le colis se soit rendu. Gnow m'a demandé de le rappeler à son réveil... mais comme il sera 2h du mat ici, si je suis éveillée ça ira, mais si je dors, je ne vais pas me réveiller exprès pour ça.

Je crois que ce soir je vais me coucher tôt et lire. C'est toujours un délice, je le dis et redis, de m'enfoncer sous les couvertures avec 2 ou 3 bons livres, et j'en profite pendant que je suis seule. Séko m'a rappelée ce matin, laissant un message car je n'y étais pas, mais je l'ai rappelé à mon tour, laissant moi aussi un message: j'ai eu ton message, on se parlera ce week end, bonne soirée... Je n'ai plus aucune envie de le voir, non c'est faux, s'il m'arrive de le croiser, je suis toujours contente de prendre de ses nouvelles, et j'espère qu'il se porte bien. Mais je n'ai plus aucune envie de lui.Cela m'aura pris une éternité, mais je crois que je suis finalement vidée de son essence, l'envoûtement qu'il exerçait sur moi s'est dissout, Séko a finalement perdu son emprise sur moi. Malheureusement pour lui, il ne le sait pas encore. Et moi je m'en fous!

... et voilà

3 novembre 2004

Nuits blanches et jours de pluie

Pendant l'absence continue de mon mari, je persiste à me coucher tard, à lire jusqu'à des heures impossibles, à avoir pour seule routine le fait de ne pas en avoir. La nuit dernière je me suis réveillée vers 2h30 encore, j'en ai profité, entre 2 baillements pour appeler Gnow à l'autre bout du monde, chacun dans le creux de son lit, l'un se préparant à le quitter, l'autre à s'y enfouir à nouveau. Je n'ai pas parlé longtemps, et mon seul souvenir est de l'entendre dire qu'il aime bien lorsque je lui parle à cette heure si matinale, de cette façon je l'accompagnerai pendant toute la journée. Ce soir nous nous sommes reparlés. Je me rends compte qu'avec lui, nous avons des plans, des projets, des idées, nous voulons faire ceci, ou encore cela, nous irons ici, ou là-bas, patati-patata. Je ne me souviens de pareille chose avec mon mari, même pas au début de nos années ensemble. Nous n'avons jamais eu les mêmes rêves, les mêmes idéaux, et maintenant encore moins. D'ailleurs Gnow est le seul qui me parle de toutes ces choses qui me tiennent à coeur, et au début c'était souvent sans savoir que j'éprouvais ces mêmes passions que lui. Nous avons tous deux l'impression de nous rejoindre depuis une autre dimension, beaucoup plus intense, beaucoup plus vraie. D'avoir fait un long voyage ensemble, voyage qui nous mène tranquillement l'un vers l'autre. Il m'apaise, il dit que je le réconforte.

Mon épaule et mon bras sont très douloureux dernièrement, au point de m'incommoder lorsque je suis au boulot. En fait c'est pour cette raison que je me suis réveillée cette nuit, tant la douleur était intense. Et il me semble vaguement que Gnow, m'ayant entendue me plaindre, m'ayant demandé ce qui n'allait pas, m'a recommandé de prendre des analgésiques. Voilà même qu'il me soigne à distance... Ce soir encore avant d'aller au lit, je pense que je devrais prendre quelque chose. Et je ne vais pas tarder de ce faire, je suis  crevée.

... et voilà

31 octobre 2004

fin de journée

et quelle journée ce fut! J'en suis un peu épuisée. J'ai dormi quand même jusque vers 10h30 ce matin,  puis dans l'après-midi, ô surprise, c'est lui qui m'appelait. Il le fait rarement, car il ne veut pas tomber sur un autre que moi, et puis les lignes téléphoniques dans son pays, comment dire... parfois ça laisse à désirer un peu et c'est plus facile pour moi de l'attraper au vol. À cause de mes expériences passées, notamment avec Nekhne, j'ai tellement peur de me tromper, tellement peur qu'il me raconte des n'importe quoi, mais non il reste constant.  Finalement je me dis qu'il faut bien finir par avoir confiance. Il me parlait avec tant de douceur, partageant les projets d'avenir qu'il veut avoir avec moi. Pas ceux dont nous discutons depuis longtemps, mais les autres, plus quotidiens. Il me disait comme il m'aime et veut que je sois heureuse, que je sois bien avec lui, que nous soyions un couple uni et harmonieux.

Lorsque nous nous sommes quittés, j'avais les larmes aux yeux. J'ai reniflé un peu, puis tant pis je me suis mise à sangloter de tout coeur. Ça m'a fait du bien. Il y a tellement longtemps que je traine tout ça au fond de moi, en parlant un peu, très peu à mes amies, mes 2 confidantes, mais je fais tellement attention de ne rien laisser transparaitre ailleurs. Je me suis donc laissée aller, pleurer, sangloter, crier (puisqu'il n'y a personne pour m'entendre),  et  je me sens beaucoup mieux. Une tempête, un peu de calme, puis une prochaine tempête sans doute. J'ai l'impression que le voyage jusqu'en février sera turbulent. Je veux partir tout de suite. Mais je ne suis pas prête. Pourtant je ne pense qu'à ça. Mais chaque chose en son temps, et le temps n'est pas encore venu pour celle-ci.

Ce n'est qu'à cette heure un peu tardive que je viens de me rappeler que je voulais sortir avec mon appareil photo aujourd'hui. Partie remise bien sûr, demain peut-être. Entretemps la routine reprends son cours, je vogue comme je peux le long des jours, et généralement ce n'est pas trop houleux.

Tiens je constate qu'aujourd'hui j'ai eu beucoup de temps pour écrire. Je laisse ça venir, et pour une fois, je me laisse vivre aussi. Je me sens tellement bien lorsque je  suis toute seule ici.

... et voilà

31 octobre 2004

matin rêveur

Vers 3 h du mat, j'ai appelé Gnow. Il venait tout juste d'ouvrir les yeux me dit-il, en pensant à moi. Il se préparait à se lever, je me préparais à m'endormir, il faisait déjà chaud chez lui, il fait déjà trop froid chez moi. Pour la première fois depuix plusieurs jours, la communication était très claire et nous avons pu beaucoup parler, sans toujours dire "comment? je nai pas entendu..." Il me racontait la partie de foot au stade, où je serais allée avec lui si j'y étais, et je le corrigeais en disant, pas SI, mais LORSQUE, il rigolait en répondant merci de la correction, bien sûr lorsque tu seras ici nous ferons toutes ces choses ensemble. Il me parle des petites réparations qu'il a du effectuer dans notre maison, de toutes les choses qu'il prépare pour m'accueillir lorsque je viendrai.

Le tout se défini de plus en plus. De mon côté j'attends après Noel. Je veux quand même offrir à mes enfants (oui je sais ils sont grands mais bon) et mon mari, que j'aime bien quand même, un beau Noel, dernier cadeau peut-être. Je vais commencer bientôt les préparatifs dans la cuisine, tout ce qui peut se cuire d'avance et se faire congeler, et je commence aussi l'achat de petits cadeaux. Même si je pense à après, l'annonce du départ (Chronique d'une mort annoncée...), j'essaie de ne plus me culpabiliser avec tout ça. Mais 27 ans ensemble, ce n'est pas rien, je veux tout de même que cette séparation se fasse avec le moins de blessures possible.

... et voila!

 

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31 octobre 2004

Douceur et volupté

J'aime, lorsque je suis seule comme ça, me coucher tard. Mais avant de me coucher, j'aime prendre un bain moussant, parfumé à la vamille cette fois, dans une eau chaude juste à ma température à moi. Je me suis coulée dans l'eau jusqu'au cou, musique douce, quelques bougies, un verre de rhum et je me suis laissée flotter, laissée rêver. Puis, me sécher avec cette grosse serviette douillette, et me promener nue dans ma chambre. Appliquer avec soin la crème, du bas en haut, d'abord les pieds qu'il faut bien masser pour se détendre, puis remonter tranquillement. Sur le visage une autre crème hydratante, mais qui scintille de paillettes minuscules. Puis me faire un chignon avec toutes ces tresses, pas une tâche facile, mais quand même bien réussie. Un peu de parfum, juste pour le plaisir sensuel que ça m'apporte, puis je me glisse dans cette chemise de nuit en satin, et m'installe dans le grand lit avec tous mes cousssins et mes livres. Vraiment, c'est une douceur magique.

... et voilà!

 

30 octobre 2004

Samedi matin, tout va bien

Il me semble qu'il se passe tant et tant de choses dernièrement que je ne sais plus où commencer. Le boulot rempli mes journées, j'ai plusieurs rencontres de comité en soirée et j'ai des tas de petits projets que j'aimerais terminer. De la couture, des lectures, de la photo. Mon mari est parti pour la semaine, j'aurai plus de temps. Cet après-midi par exemple si je veux rentrer au bureau me rattraper un peu, il n'y aura personne pour grogner et se plaindre... Et ce matin pour le petit-déjeuner, j'ai pu manger de la pizza froide et du café, personne pour trouver que j'ai des habitudes étranges.

Cette nuit j'ai lu jusqu'à 2h30. Il y a toujours ce plaisir lorsque mon mari part quelque temps, celui de me coucher à l'heure que je veux, sans remord, me faire un petit nid dans le lit, m'installer avec mes livres et un peu de musique et lire jusqu'à ce que les yeus se révoltent et refusent de continuer. Un vrai délice. Ma fille pensait que j'en profiterai pour sortir ce soir et revenir au petit matin, mais je préfère rester tranquillement ici, pour une fois. Peut-être téléphoner à Gnow et parler pendant les heures que la carte d'appel nous donnera.

Séko aurait voulu que l'on se voit, peut-etre demain. Je ne sais pas, je n'ai pas trop envie. Tout cela m'indiffère à présent. Je ne l'ai pas rappelé encore, et je sais qu'il attend. Mais il m'aurait bien fait attendre lui aussi, alors, ce n'est que partie remise. Non pas vraiment partie remise, mais son dû qui lui revient. Quelle vilaine je suis!.

26 octobre 2004

ZUT ET ZUT

canal-blog est hanté. je viens d'écrire mes pensées du jour, et paf, je regarde ailleurs trente secondes, tout disparait! je ne dirai pas de gros mots, mais je vais les penser.

bon tant pis je ne recommence pas, et personne ne saura mes palpitantes pensées sur cet intriguant sujet que je me préparais à déployer ici. voilà sans doute ce qui arrive lorsqu'on essaie de faire plusieurs choses à la fois. je tente de reformatter le disque dur de mon autre ordi, afin de tout effacer son contenu, et je n'y arrive pas. même en consultant mon technicien dans cette autre province, qui me suggère ceci-cela, impossible. pour le moment je me contente de tout supprimer manuellement mais c'est long!

je suis amoureuse... ô surprise! plus ça change, plus c'est pareil.  mais cette fois je crois, j'espère que c'est "la bonne". enfin on verra bien. cet homme me séduit par sa simplicité, sa bonté, ses principes.et surtout sa constance. meme plusieurs mois plus tard, il réagit de la même façon, lorsqu'il me raconte une chose ou l'autre sur son quotidien. tout de même, je me laisse apprivoiser un peu plus tranquillement cette fois, j'ai peur de me tromper.

... et voilà!

24 octobre 2004

Cercle infini

Lorsque j'ai commencé ma carrière en communication il y a presque 30 ans, j'ai travaillé avec un homme superbe. De lui j'ai beaucoup appris sur les relations humaines, le respect de l'autre, l'honnêteté.  Nous nous entendions à merveille, et nous sommes restés amis bien longtemps après que je l'eusse quitter pour de nouveaux boulots. Au fil des ans, grâce à ses bons mots à mon sujet, j'obtins d'autres postes, toujours plus intéressants les uns que les autres.

Un jour pendant le bulletin de nouvelles locales, j'entendis son nom. Il était accusé de fraude, de détournements des fonds d'une association pour laquelle il était trésorier. Puis les rumeurs: il aurait accumulé des dettes dues au jeu, il aurait trompé sa femme et eu quelques enfants avec 2 ou 3 autres, il aurait... que sais-je encore. Je n'y croyais pas trop, pas lui quand même. Et puis je me disais que la vérité, il était le seul à la détenir, et je refusai d'entretenir les rumeurs et histoires sordides qui continuaient à son sujet. Il disparu, l'intérêt du public fut attiré par autre chose et l'on entendi plus parler de cet homme qui avait autrefois été très connu et très respecté sur la scène locale.

Mon mari et moi sommes restés en contact sporadique avec lui. Jamais nous ne discutions de cette affaire, préférant respecter sa vie privée. Je savais qu'il avait tout perdu: sa femme, sa maison, son boulot, ses supposés amis. Il logeait maintenant dans un taudis dans un quartier mal-famé de la ville. Rencontré par hasard un soir, il nous demanda si nous avions des suggestions de boulot, les gens de la communauté ne voulant plus l'embaucher. Mon mari lui suggéra le nom d'une société qui demandait des  gens pour faire des sondages. Puis, il disparu à nouveau.

La semaine dernière, il nous rappelait. Disant qu'il ne retrouvait plus le nom de la dame en question, il aurait bien aimé parler avec mon mari. J'ai causé avec lui quelque temps, lui demandant de ses nouvelles, comment ça allait maintenant et que j'étais bien contente de jaser comme ça avec lui. Je ne l'ai pas questionné sur le passé, il m'en a dévoilé une partie, que je garde pour moi. Mais, le lendemain, comme par hasard, je tombe sur des offres d'emploi pour une société qui cherche à s'établir dans laa région et qui recherche des employés bilingues de tout âge. Je rappelle mon ancien patron, lui donne les coordonnées, disant, on ne sait jamais il y a peut-être quelque chose là-dedans.

J'ai été franchement émue lorsque vendredi  j'ai trouvé sur mon portable un message de sa part. Ma chère Zouzou, je tiens à te remercier de m'avoir donner ce numéro l'autre jour.  Grâce à toi, on m'a embauché comme superviseur dans cette entreprise et jecommence lundi. Après deux ans sans travail, tu ne peux imaginer comme tu m'as aidé. Pourtant c'est lui qui m'avait aidée et guidée il y atant d'années de cela, il ne me semblait que normal de lui donner ce numéro de téléphone.

Comme quoi, tout ce que l'on fait, bon ou mauvais nous revient un jour.

... et voilà!

20 octobre 2004

Je quitterai bientôt pour le boulot. Une autre

Je quitterai bientôt pour le boulot. Une autre longue journée aujourd'hui, je ne reviendrai sans doute pas avant  23h. Malgré le somnifère pris hier soir, j'ai très mal dormi, et bien sûr ce matin je serai restée au chaud de mon lit douillet.

Hier j'avais rendez-vous avec ma psychologue. Elle est très encourageante, et constate elle aussi que je vais beaucoup mieux. Elle insiste cependant pour que je continue de prendre mes médicaments, et je crois que d'ici la fin janvier, ce n'est pas une mauvaise idée. Surtout, j'ai  l'impression que Noel en particulier sera très stressant. Je me dis que je ne paniquerai pas, mais maheureusement je ne contrôle pas toujours ces temps de panique.

J'ai pu parlé hier encore avec Gnow. Les choses se précisent, et pour une fois, la communication était bonne et nous n'avions pas besoin de crier ni l'un ni l'autre. Parfois la ligne est si mauvaise qu'au bout d'une minute nous nous quittons. Nous avons parlé de nos plans, de mon arrivée là-bas. Il dit qu'il me manque et je lui disait que parfois j'ai le goût de prendre le prochain avion et de le retrouver. Mais il nous faut de la patience à tous deux. Ma situation financière n'est pas encore assez stable, je n'ai pas encore l'argent pour le billet.

Suite à cette conversation je suis sortie acheter les victuailles de la semaine. Mon pauvre mari, semble-t-il est incapable de cuisiner et je dois tout préparer pour qu'il n'ait qu'à se réchauffer des plats. Il ne prépare jamais rien pour mon retour le soir, lorsque je meurs de faim. Il préfère m'attendre assis tout seul dans la cuisine, en me disant, je ne savais pas que ce tu aurais voulu que je fasse, donc je t'ai attendu. Alors qu'il est déjà là depuis belle lurette et qu'il aurait eu le temps amplement de préparer de quoi manger! J'ai donc acheté un paquet de trucs en boîte, il n'a qu'à ouvrir, verser dans la marmite et manger. Je me débrouillerai de mon côté.

J'ai aussi trouvé plein de petites choses pour mon voyage: des cadeaux vraiments pas chers, mais tout mignons. Et là je crois que j'en ai suffisamment, des parfums, des crèmes pour le corps, des rouges à lèvres, vernis à ongles,  petits couteaux de poche, des stylos, des bonbons et que sais-je encore.

...et voilà

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